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Ces organisations engagées pour la promotion des droits des femmes en Afrique


En Afrique, plusieurs organisations oeuvrent pour concrétiser les droits des femmes, pour mettre en avant leurs parcours inspirants dans divers domaines ou encore pour les accompagner dans le développement de leur potentiel. Zoom sur cinq réseaux panafricains qui militent pour promouvoir les droits des femmes en Afrique. 

Women in Africa Initiative (WIA)

Women in Africa Initiative (WIA) est l’un des réseaux féminins très actifs en matière de promotion des droits des femmes en Afrique. Créée en 2017 par la femme d’affaires française Aude de Thuin, il s’agit d’une plateforme internationale de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel. Dirigé actuellement par la militante nigériane des droits de l’Homme, Hafsat Abiola, WIA a pour mission, de révéler le potentiel des femmes africaines à tous les niveaux de responsabilité de la société civile et des Etats et de mettre en réseau des femmes leaders africaines et internationales. Ses programmes, ses sommets et sa plateforme numérique WIA Link visent à promouvoir une nouvelle génération de femmes africaines au leadership inspirant et qui impactent l’avenir du continent. A travers sa fondation WIA Philanthropy Foundation, le réseau soutient aussi les femmes dans l’économie et développe divers programmes consacrés à l’éducation, l’entreprenariat, le mentorat et l’agriculture. En 2019, il a lancé le Projet 54 à travers lequel 54 entrepreneuses d’Afrique ont bénéficié d’un accompagnement et d’une médiatisation. Chaque année, WIA organise son sommet annuel à Marrakech et publie une enquête sur l’entrepreneuriat féminin en Afrique en partenariat avec le cabinet Roland Berger. 

Fonds Africain pour le Développement de la femme (AWDF)

Le Fonds Africain pour le Développement de la femme (AWDF) est une organisation panafricaine qui œuvre depuis plus de deux décennies. Créée en 2000 par la femme d’affaires nigériane Bisi Adeleye-Fayemi, la militante ougandaise des droits des femmes Hilda Tadria et l’avocate britannique ghanéenne Joana Foster, AWDF octroie des subventions aux organisations de femmes. Il donne des soutiens financiers et matériels aux initiatives de femmes africaines qui n’ont peut-être pas accès aux financements classiques, en raison de leur situation géographique, leur marginalisation… pour leur permettre de promouvoir et réaliser les droits des femmes en Afrique. Il concentre ses subventions dans trois domaines, à savoir le droit à la santé, la sécurité économique des femmes et la justice, leadership, participation et paix.En 2019, le fonds a financé 91 initiatives de femmes dans 19 pays africains pour 8,1 millions de dollars. Depuis son lancement, il a octroyé 49,9 millions de dollars à plus de 1300 organisations de défense des droits de femmes dans près de cinquante pays en Afrique et Moyen-Orient. 

African Women in Agricultural Research and Development (AWARD)

African Women in Agricultural Research and Development (AWARD) est un programme de développement de carrière de femmes agronomes fondé en 2008. Dirigé par la Kényane Wanjiru Kamau-Rutenberg, l’AWARD a pour objectif de promouvoir une agriculture inclusive, en renforçant la production et la diffusion d’une recherche et des innovations agricoles plus respectueuses de l’égalité des sexes. L’organisation œuvre pour accroitre le nombre de femmes scientifiques africaines compétentes et influentes dans la recherche agricole et le développement et pour qu’elles accèdent à des postes de direction. Elle travaille de même pour accroitre la visibilité des femmes scientifiques et des femmes dirigeantes.Dans le cadre de ses missions, le programme octroie chaque année des bourses de développement de carrière de 2 ans aux femmes agronomes africaines pour leur permettre de contribuer plus efficacement à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique. 

Le Réseau africain des femmes pour la Paix et la sécurité (WIPSEN-Africa)

Créée en 2006 au Ghana, l’organisation panafricaine promeut la participation stratégique et le leadership des femmes dans la gouvernance de la paix et de la sécurité en Afrique. Eu égard à la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité adoptée en 2000, le réseau œuvre pour que les femmes en Afrique participent activement à reconstruire les sociétés particulièrement déchirées par la guerre et à rétablir la cohésion sociale. Le réseau œuvre à travers le renforcement des capacités et des compétences des femmes et des filles en matière de leadership pour qu’elles s’engagent dans les processus de paix et de sécurité en Afrique. Il promeut aussi l’intégration de la dimension de genre dans les institutions et les politiques du secteur de la sécurité. Il fournit en outre une plateforme pour les femmes et les filles africaines afin d’échanger, de partager et d’harmoniser les stratégies pour le leadership des femmes et pour construire des coalitions afin de promouvoir la paix et la sécurité sur le continent. Il est dirigé par la militante libérienne pour la paix Leymah Roberta Gbowee, lauréate du Prix Nobel de la Paix en 2011.

Le Réseau des femmes leaders africaines (AWLN)

Le Réseau des femmes leaders africaines (AWLN) est une initiative de femmes africaines leaders dans divers secteurs. Lancé en 2017 au siège des Nations Unies à New-York, sous l’égide de la Commission de l’Union Africaine (CUA), de l’ONU, il compte aujourd’hui plus de 500 femmes de différents secteurs et âges. Son objectif majeur est de renforcer le leadership des femmes africaines dans la transformation de l’Afrique conformément à l’Agenda 2063 pour l’Afrique. Ses actions s’articulent autour de la gouvernance et de la participation politique, la paix et la sécurité, les finances et l’entreprenariat, le leadership des jeunes, l’agriculture et la mobilisation sociale. Il soutient, notamment la promotion des femmes leaders africaines par le biais de l’apprentissage par les pairs, le partage d’expériences, les dialogues intergénérationnels pour renforcer la contribution des femmes à la construction et au maintien de la paix, aux économies durables et à la transformation sociale. Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria, en est la présidente d’honneur.