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Soudan : Hiba Salah-Eldin Mohamed, une chercheuse déterminée à éradiquer la leishmaniose


Hiba Salah-Eldin Mohamed est une biologiste moléculaire soudanaise. Spécialisée dans la maladie de leishmaniose, une pathologie parasitaire très répandue au Soudan, elle a remporté en 2007 le prestigieux prix de la Royal Society Pfizer, ainsi que le prix de développement de la recherche Wellcome Trust.

Aujourd’hui, Hiba Salah-Eldin Mohamed est l’une des rares femmes spécialistes en Afrique de la leishmaniose, une maladie parasitaire qui met à risque annuellement 350 millions de personnes dans le monde et qui entraine des infections, des défigurations et la mort si elle n’est pas traitée. Malgré d’énormes recherches sur cette pathologie, il n’existe toujours pas de mesures préventives fiables.

Depuis plusieurs années, la chercheuse soudanaise qui enseigne à l’Université de Khartoum, consacre ses travaux à l’identification des facteurs génétiques susceptibles d’entrainer cette maladie.

Après une licence en zoologie en 1993 au sein de l’Université de Khartoum, elle poursuit un master en 1998. C’est au cours de ses recherches de master au sein de l’Institut des maladies endémiques au Soudan qu’elle choisit de travailler sur la leishmaniose. Car le Soudan est l’un des pays les plus touchés dans le monde avec des taux d’infection atteignant les 30% et le village dont elle est originaire a connu une épidémie sévère de leishmaniose dans les années 90 qui tua 100 000 personnes sur  une population de 300 000 habitants.

Suite à ses travaux de recherche en master, elle travaille de manière plus approfondie sur la maladie durant sa thèse doctorale qu’elle poursuit à l’Institut de la Recherche médicale de l’université de Cambridge en 2002. Elle s’intéresse  particulièrement aux facteurs génétiques de la leishmaniose viscérale.

Doctorat en poche, elle est aussitôt retenue au sein de l’Institut des maladies endémiques et enseigne au département de biologie moléculaire à l’Université de Khartoum.

Grâce à ses travaux, elle découvre, notamment qu’il existe une association entre le gène immunoglobine et l’acceptabilité de la leishmaniose.Sa principale ambition aujourd’hui est de déterminer quels sont les gènes responsables de la leishmaniose, ce qui permettrait de développer des thérapies permettant de prévenir la maladie.

En raison de ses travaux, elle a remporté en 2007 le Prix de la Royal Society Pfizer. Elle a également décroché le Prix de développement de la Recherche Wellcome Trust qui a pour but d’encourager et de promouvoir la recherche afin d’améliorer la santé de l’homme et des animaux.

En 2010, elle a été nommée membre de la Global Young Academy.