ONU Femmes : une campagne de 16 jours pour démasquer les violences à l’égard des femmes

Ce mercredi 25 novembre, ONU Femmes lance une campagne pour dénoncer les violences faites aux femmes. Baptisée « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre », cette campagne qui a débuté ce mercredi qui marque la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, s’achèvera le 10 Décembre, journée internationale des droits humains.  

A l’occasion de la journée internationale d’élimination de la violence à l’égard des femmes, ONU Femmes en appelle de nouveau à la mobilisation mondiale contre ce phénomène à travers une campagne placée sous le thème : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».

Dans plusieurs pays, cette thématique a été contextualisée dans le cadre de la crise sanitaire. Au Maroc, par exemple, la campagne a été lancée sous le thème : «Vulnérabilité aggravée et accentuée des femmes en temps de crise ». L’objectif étant de révéler et d’interroger l’impact de la Covid-19 sur différents groupes de femmes particulièrement vulnérables aux inégalités et à la discrimination (femmes rurales, migrantes, réfugiées, PSH, âgées, mères, célibataires, femmes vivant avec le VIH etc…)

Menée sous le hashtag officiel #Démasquons_la_violence au Maroc, cette campagne se veut essentiellement digitale et médiatique en raison de la crise sanitaire. Plusieurs outils informatifs et ludiques seront ainsi diffusés sur les réseaux sociaux, les sites des agences des nations unies, de la société civile, dans les médias… pour sensibiliser le public. De même, des wébinaires sont programmés pour interpeller l’opinion publique sur cette problématique. 

Cette année encore, l’opération « Oranger le Monde » sera au rendez-vous sous le hashtag #OrangezLeMonde. Il s’agira d’oranger les bâtiments publics dans plusieurs pays pour marquer l’engagement de ces institutions pour l’élimination d’urgence de la violence à l’égard des femmes.

Depuis 2008, ONU Femmes consacre 16 jours d’activisme chaque année pour décrier les violences à l’égard des femmes, à l’appel du Secrétaire général de l’ONU.