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Najla Al-Missalati: le codage pour promouvoir les compétences féminines en Libye


Najla Al-Missalati est une libyenne à qui le devenir de ses compatriotes femmes tient à coeur. Fondatrice de « She Codes », elle oeuvre pour que l’ascenseur social passe par le codage et la programmation. Portrait. 

Najla Al-Missalati est libyenne et fait partie de ces jeunes qui mettent leurs efforts au service de la reconstruction de leur pays et qui rêvent d’un avenir prometteur, dans un contexte pourtant instable et complexe. Originaire de Benghazi et mordue de technologie, Najla a obtenu une licence en télécommunication à l’Université de Benghazi, avant de combiner sa passion à un vif intérêt pour la formation, l’éducation et le conseil.

Sensible au devenir de ses compatriotes, Najla a fait un constat édifiant : les femmes libyennes ne participent que très peu au marché du travail. Dans le domaine de la programmation, le nombre de femmes actives s’avère même extrêmement dérisoire. Convaincue que cela leur offrira de meilleures perspectives d’emploi, elle se lance et fonde “She Codes”, un projet au dessein avant tout social. Objectif : soutenir et renforcer les compétences techniques des femmes afin de les armer en vue d’opportunités professionnelles.

Ne disposant, au lancement de “She Codes”, que de peu de compétences, Najla était néanmoins convaincue de réussir et a fait avec les moyens du bord. Elle a ainsi collecté des cours de formation sur le codage et la programmation sur internet, en piochant dans la documentation fournie par l’Association Africaine pour le Développement de l’Entrepreneuriat et le projet SLEISDE financé par l’Union Européénne.  Najla Al-Missalati s’inspire ensuite d’expériences similaires et lance un Bootcamp auquel plus de 300 femmes s’inscrivent. Et ce sont 20 femmes qui sont alors sélectionnées, et qui bénéficient de quatre semaines de formation intensive au Centre de Développement de Benghazi.

Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle ambitionne d’atteindre 700 femmes d’ici la fin de l’année 2019, et espère former jusqu’à 2600 femmes au cours des cinq prochaines années, générant ainsi un nombre minimal de 1000 emplois. Une initiative louable à encourager !